jeudi 27 février 2014

**La «belle» parure


Bien le bonjour à tous!

C'est vrai que les hivers sont longs à Montréal. Les gens cherchent à se réchauffer de plusieurs manières. Soi en voyageant vers le Sud, soi en allant se noircir dans les salons de bronzage, soi en fessant l'amour fréquemment ou alors, en allant se saouler la gueule dans les bars.

Cette dernière option fût mon choix.

Nous avons débuté la soirée en écoutant de la musique dans mon simpliste et charmant appartement. La musique jouait fortement, les bières descendaient rapidement (surtout dans mon cas), et on discutait longuement. Arriva 22h00, nous nous dirigeâmes vers sa voiture pour ensuite se rendre dans le Vieux-Montréal. Mais avant tout, je voulais amener ma «potion magique», pour la boire en route. Donc, mon ami alla chercher sa voiture et moi, mon élixir de beuverie.

Arrivé sur l'Vieux, nous nous sommes garé et ensuite, nous nous dirigeâmes vers le bar. J'avais l'adresse de l'établissement sur mon cellulaire mais, je n'avais aucune «esti» d'idée où il se trouvait. Nous avons donc marché un bon bout de temps, en demandant aux passants où se trouvait la rue Saint-Gabriel. En fin de compte, nous l'avons trouvé à quelques rues près de nous. Nous sommes rentrés dans l'auberge St-Gabriel, et la boîte de nuit (Le Velvet), se situait au sous-sol. Cet endroit me semblait fort accueillant au départ, mais comme tout club dans le Vieux, il se trouve que ces gens là : sont riches, fendants et hautains. Mais bon, nous ont s'en fou, on voulait s'amuser, fêter et rencontrer du monde.

Une entrée pour ce genre d'endroit coûte 20 dollars! Heureusement que j'ai appelé avant (pour une «guestlist»), sinon je n'aurais jamais payé ce prix ri-di-cule.

Enfin, nous voilà, la soirée s'annonça «correcte». Nous nous sommes assis au bar, j'ai commandé deux gin-tonic. J'ai discuté avec le barman. Sympa, bronzé, belle gueule ; fraîchement sortie d'Occupation Double. Le type avait l'air pas trop allumé, mais bon, il nous divertissait. J'ai terminé mon verre et je me suis dirigé vers les toilettes. Pipi fini, je quittais les toilettes lorsque j'aperçus un visage familier : c'était René Bourque du Canadien de Montréal. J'étais quelque peu surpris. De retour au bar, je fis part de ma rencontre inusitée avec mon ami et en tournant la tête, j'aperçus l'entraineur du Canadien qui lui, quittait l'auberge. Je demandas au barman une seconde tournée de gin-tonic, tout en lui demandant ce qu'il se passait spécialement ce soir. Il me raconta qu'il y avait une soirée d'organisé avec des joueurs des «Habs» et que c'était la blonde de Bandon Prust (Marie Pier Morin), l'organisatrice.

C'était la veille de la finale Olympique Canada/Suède. Donc, ni Price, ni Subban n'étaient présents. J'étais un peu déçu, mais bon. Nous avons décidé de nous diriger vers le club sous-terrain. C'était une ambiance semi-festive. Les deejays venaient clairement du Plateau, on n'entendait que de la musique Électro/House. J'ai demandé, à deux reprises, qu'ils fassent jouer du hiphop ou bien du dance. Rien. Bon, il restait au moins de jolies femmes dans le bar, la majorité était près des joueurs du Canadien, évidemment. La plupart des femmes présentes cherchaient à se faire un joueur d'hockey, donc, nos chances de conclure étaient assez minces. N'empêche, nous, on voulait s'amuser. Dans l'ensemble, les gens ne dansaient pas vraiment, les joueurs du Canadiens buvaient et ne lâchaient pas leurs cellulaires. Mais, l'un d'eux passa à côté de moi, je dis: «Mister Prust!», il se tourna vers moi et me donna un bonne poignée de main, et il retourna gentiment à sa table. Sympathique ce gars. Malgré tout, l'ambiance était vraiment à plat. J'ai ensuite discuté avec une charmante jeune femme noire qui venait tout juste d'arriver à Montréal, avec ses copines. Elle venait de France. Nous avions une bonne chimie, et elle semblait me trouver de son goût. Elle était charmante, mais je ne la trouvais pas si attirante. Nous avons dansé avec elles, mais après une vingtaine minutes, elles sont partis et nous de même. Heureusement, car nous étions affamés.

Direction Montreal Pool Room. Un resto à l'image contraire de l'endroit d'où l'on venait : simple, pas trop propre, mais tellement chaleureux. De sympathiques grecs qui nous servais du fast-food. Une véritable bouffe de fin de soirée. Des hot-dogs pis des patates à prix dérisoire. Aaah le bonheur! Nous étions bien, là, en train de se bourrer la gueule de gras, en oubliant tranquillement cette soirée ennuyante.

Où tous ces gens semblaient se pavaner mais sans vraiment s'amuser. Où tous ces gens voulaient prétendre être quelqu'un d'autre. Où tous ces gens se cachaient derrière de faux personnages aux habits forts dispendieux.

Je préfères carrément me retrouver avec du monde vrai et amusant, dans un endroit simple et dynamique, que d'un endroit superficiel, sans vie et sans âme.

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Pour tout vous dire, nous, les hommes célibataires hétérosexuels, nous recherchons constamment à se faire désirer par la gente féminine. Évidemment, beaucoup d'entre nous ne savent pas ou ne veulent pas aborder les femmes, par peur, par paresse ou par manque de confiance en soi. Je comprends tout-à-fait ces malaises envers le sexe opposé. Mais, pourquoi se faire des peurs, nous sommes des êtres humains qui cherchons à se faire aimer ; qu'importe le moyen. Je ne parles pas ici de «moyens» extrêmes tels que les viols, les enlèvements et autres. Je parles d'approches, de charmes et d'actions véritables pour plaire. Donc, en ce sens, nous voulons tous paraître sur notre meilleur jour lorsqu'il est question de charmer une personne qui nous attire.

Il est donc essentiel de mettre en évidence ses attributs, ses points positifs, ses avantages et éviter d'afficher ses côtés sombres. Nous voulons les séduire pas les faire fuir.

La séduction est un ensemble. Il faut savoir utiliser cet atout. Toutefois, plusieurs personnes croient qu'ils peuvent se permettre de se pavaner et de faire croire aux autres qu'il (ou elle) est supérieur(e) au monde autour. C'est un jeu dangereux et narcissique. Ce genre de personnage cache en lui un mal de vivre qui s'interprète par un éloge de sa vanité. Quelques femmes sont, malheureusement, attirées par ce genre d'énergumènes. Heureusement pour nous, les gens sensés et allumés, sont disponibles. Donc, nous avons le champ libre pour rencontrer ceux et celles qui méritent véritablement notre attention. De «vrais» et «bons» êtres humains.

Finalement, vive le Montreal Pool Room pis fuck le Velvet!

En d'autres termes :

Vive la simplicité, au revoir la superficialité!

-Maxx Gagné-
@Funkmaxx